Pourquoi patcher Oracle Data Integrator ?

Oracle fait évoluer son ETL phare régulièrement, et ces évolutions se font à deux vitesses : les évolutions majeures sont présentées en moyenne chaque année et les versions mineures peuvent se succéder à quelques mois d’intervalle.
A contrario d’une version majeure, une version mineure (autrement appelée « patch ») n’a pour objectif que de corriger certains bugs. Elle n’a pas vocation à apporter de nouvelles fonctionnalités, cependant nous conseillons autant que possible de suivre ces évolutions et de se maintenir à jour car certaines corrections peuvent être importantes. Un des derniers exemples en date fut l’anomalie de l’outil OdiInvokeWebService qui ne parvenait pas à parser correctement les fichiers WSDL pour générer les proxys d’appel aux Web Services lorsque ceux-ci avaient des paramètres de méthodes complexes dans la version 10.1.3.5.2. De même, au niveau de l’interface utilisateur, il était parfois impossible d’accéder au comparateur de versions d’un objet. Le patch de la version 10.1.3.5.3 a permis de corriger ces anomalies.
La dernière version sortie il y a quelques jours est la 10.1.3.5.4. Nous n’avons pas encore assez de recul par rapport à ce que peut entraîner une migration vers cette toute dernière version, mais voici les bugs corrigés par rapport à la version 10.1.3.5.3 :
  • 6447278 – RKM Oracle n’importe pas les contraintes de vérification des tables.
  • 8550987 – LKM File to Oracle (SQLLDR) présente une erreur : « Le champ du fichier dépasse la taille maximale » lors du chargement d’un fichier qui contient une chaîne de plus 255 caractères.
  • 8605840 – La création de modèle ou de dossier de modèle présente l’erreur java.lang.stackoverflowerror si l’utilisateur n’est pas un administrateur ayant le profil « Metadata Admin ».
  • 8854189 – Le processus d’import du référentiel maître d’ODI ne suppriment pas correctement les données existantes sur les connexions aux serveurs si le mode insert_update est choisi.
  • 8871204 – Le processus d’import du référentiel maître s’arrête lorsque l’utilisateur déplie un noeud de l’arborescence du module Topology.
  • 8899683 – JKM DB2 400 Simple (Journal) ne gère pas les transactions non validées avec le CDCRTVJRN.
  • 8904234 – Les sessions continuent de s’exécuter même si la connexion au référentiel maître est coupée.
  • 8917148 – Les dates perdent leur précision après la milliseconde lorsque les données sont chargées via les agents.