Oracle OpenWorld 2014 – Jour 2

Pour cette deuxième journée d’Oracle OpenWorld, le nombre de sessions à couvrir est impressionnant. Les experts ont enchaîné les conférences, les rencontres avec les
« Product manager », la visite du « DemoGround ». Après une keynote de Mark Hurd, principalement alimentée de témoignages clients certes intéressants, mais sans nouveautés, on se concentre sur les conférences techniques.

Ce qui ressort à la fin de cette journée, c’est des messages communs véhiculés par l’ensemble des intervenants Oracle, et ce, indépendamment des sujets technologiques.
En effet, des concepts qui sont déjà des réalités sur certaines gammes de produits, sont à présent déclinés sur toute la stack Oracle.
Notamment la notion de Multitenant : une capacité qui permet de partager certaines ressource afin d’en limiter la consommation (une seule installation pour plusieurs instances), tout en proposant un
excellent niveau d’isolation. Décliné sur la Database 12c en 2013, cette notion débarque à présent sur Weblogic (gestion de partitions dans les domaines,
permettant d’isoler les JVM, et les real entre autre), sur la nouvelle baie FS1 (permet d’isoler des zones de stockage), et sur la brique SOA (il reste à préciser les impacts et avantages).
Cette dimension est importante pour permettre à Oracle d’adresser le marché du Cloud, à tous les étages : stockage physique, base de données, serveur et intégration d’application.
Apportant de la flexibilité, du provisioning rapide, et un bon niveau de protection des data.
Sur chaque produit, on sent bien que les annonces et les roadmap proposées ont vocation à bien définir le positionnement d’Oracle sur le Cloud : le iaaS est en pratique quasi-inexistant,
mais Oracle parie sur le fait qu’à horizon 5 ans, 72% de ses clients iront vers du PaaS. Avec à la clé : augmentation de qualité de service, de meilleurs temps de réponse, et une réduction
des coûts et des risques.
Ces plate-formes vont s’appuyer fortement sur les gammes « Engineered Systems » phares : FS1, Exadata, Exalogic Elastic Cloud, voire VCA.
Grâce à différentes technologies qui permettent de disposer de données sélectionnées en mémoire, en les compressant et les gérant intelligemment (in-memory), Oracle promet à la fois des performances percutantes,
mais mais ne fait pas l’impasse sur la sécurité : in-memory fault tolerance, smart columnar flash cache sur Exa, ségrégation des données via les PDB entre autre.
La feuille de route SOA est également bien remplie avec des annonces qui vont améliorer l’ordinaire des développeurs (nouveaux adapteurs, fournitures d’API), et l’arrivée également du patching à chaud des composites afin de minimiser les downtime.
La journée de demain risque d’être aussi riche !