Vous souvenez-vous de l’acquisition de Virtual Iron ? Passé inaperçu ou oublié ? Il est vrai que depuis, Oracle a été bien silencieux sur le terrain des machines virtuelles. Oracle VM, la solution maison (basée sur l’hyperviseur Xen), a peu évolué depuis 2 ans, quelques patches tout au plus …
Hier, Oracle a enfin annoncé la disponibilité d’Oracle VM 2.2, première étape apportant des avancées significatives sur le terrain. La stratégie d’Oracle, au delà d’un simple repackaging de Xen, est bien de proposer une offre complète pour couvrir tous les besoins d’infrastructure du datacenter :

1. Virtualisation avancée des serveurs : Migration live, Haute disponibilité, …
2. Gestion du parc de machines virtuelles : Interface d’administration centralisée et intégrée à Enterprise Manager, Management des serveurs et des machines virtuelles, Provisioning, templates, …
3. Gestion dynamique des ressources : Gestion de capacité, réallocation de ressources, Gestion de la consommation

Alors, quoi de neuf ?

Oracle VM 2.2

apporte tout d’abord des améliorations de performances avec l’intégration de l’hyperviseur Xen 3.4, avec un nouveau noyau permettant le support de davantage d’options matérielles (nouveaux processeurs, …), et l’intégration plus poussée d’OCFS2 pour le stockage.
L’intégration de Virtual Iron débute enfin, avec une partie des fonctions de gestion des ressources, comme le contrôle de l’allocation des ressources CPU.
Enfin, des efforts ont été accomplis pour réduire l’empreinte écologique, sur le terrain de l’optimisation de la consommation CPU, mémoire, …

Oracle VM 3.0

annoncé pour mi-2010, intègrera complètement les fonctions avancées de virtual Iron :

• gestion automatique des resources (consommation, pool de serveurs)
• ergonomie : IHM intégrée pour la gestion des serveurs, stockage, machines virtuelles
• gestion avancée du stockage : snapshit, thin provisioning (gestion de surcapacité), intégration des fonctionnalités des stockages tierces parties
• utilisation du format OVF pour la portabilité des modèles de VM

Oracle a ainsi maintenant toutes les cartes en main pour devenir un acteur majeur de la gestion d’infrastructure, comme c’est déjà le cas sur beaucoup de marchés !