Démarrage beaucoup plus tardif aujoud’hui, suite à une indigestion de keynote la veille, nous zappons celle de ce matin et décidons de faire une journée plus légère.
Commençons par vous présenter un peu ce qu’est Oracle Open World à San Franscico, cela représente 50000 visiteurs, 5 lieux principaux pour les 2523 manifestations réalisées par 3570 intervenants et cela pour la 35eme année consécutive. Voici quelques photos des différents lieux :
Les présentations se rangent en plusieurs catégories:
- Keynotes, animées par la direction, elles diffusent les enjeux et les directions prisent dans les divers secteurs, c’est pendant ces grands shows que les nouveautés sont annoncées;
- Sessions générales, menées par les directeurs de produit, elles détaillent un peu plus pour chaque gamme, les orientations à venir;
- Sessions dédiées, associées à un thème spécifique, elles peuvent être très technique et sont présentées par les personnes du développement , des partenaires ou des consultants haut de gamme;
- Puis viennent les forums, les démonstrations et même les labs ou si on s’inscrit en avance on peut manipuler sur les toutes dernières innovations.
Ce mercredi, donc pas de keynote, à ce moment de la semaine toute les annonces majeures ont été faites, j’ai dédié la journée à un de mes sujets favoris “Real Application Cluster”, voici ce que m’a appris la session nommée “What’s new in the latest generation of Oracle RAC”.
Le premier message c’est pas de révolution, mais une amélioration de ce qui était déjà bien fait en répondant aux demandes des clients. Dans ce cadre quatre points majeurs:
- La fonctionnalité “Application Continuity” , intégrant une couche supplémentaire dans la logique des transactions au niveau du pilote JDBC. Elle permet de connaitre l’état d’une transaction, et si une erreur est générée, suite à un problème de disponibilité d’une instance, de retourner à l’application l’état réelle de la transaction, voir de rejouer cette transaction sur une des instances toujours vivantes. Évitant de se retrouver dans une situation ou l’on ne sait pas si la modification demandée a été appliquée ou non et ne ramenant que des états francs à l’appelant. Cette possibilité doit être intégrée en cas d’utilisation d’Active Dataguard, avec la continuité de la transaction sur un switchover ou un failover;
- Oracle Flexible ASM, la possibilité pour les bases de données d’utiliser un instance ASM qui n’est pas localisée sur le même serveur. Ajoutant ainsi une disponibilité supplémentaire: si une instance ASM locale s’arrête, la récupération est gérée de manière transparente par le clusterware et les bases de données utiliseront une des instances ASM restantes du cluster;
- Oracle Flex cluster, l’arrivée d’un nouveau type de nœud que l’on peut lié au cluster avec un couplage plus lâche ne comprenant pas la synchronisation au travers des voting disk et de l’OCR. Pas d’attachement aux disques partagés donc, uniquement une synchronisation via le réseau d’interconnexion. L’idée est de pouvoir gérer par la couche clusterware des serveurs ne nécessitant pas les mécanismes de contrôle fort de cohérence des données, comme par exemple les serveurs applicatifs. Il sera possible par contre de définir une dépendance de ressources , comme de démarrer l’application uniquement si la base de données sous jaçente est bien active;
- Pour les infrastructures importantes, il apparaît la possibilité d’avoir une gestion centralisée avec une notion de “Oracle Utility Cluster” , c’est un petit cluster de deux nodes qui servira pour le dépôt et la distribution des logiciels et des patchs ainsi que pour définir des commandes globales sur l’ensemble des autres serveurs de la configuration.
On trouve ensuite une série de petites améliorations qui sont présentes dans le but de facilité la vie comme :
- L’option “eval” des commandes « crsct »l et « srvctl » qui simule les actions qui se dérouleront dans le cas par exemple de relocation d’une instance d’un serveur vers un autre (particulièrement dans le cadre de l’utilisation de “Policy Managed Server” et des pools de serveurs). On visualise ainsi exactement ce qui va se passer lors du basculement et l’impact que cela peut représenter;
- L’opération de « rebalance » ASM lors de l’ajout ou le retrait d’un disque donne maintenant une évaluation plus fiable du temps de travail et utilise une méthode par checkpoint permettant une reprise plus rapide en cas d’erreur;
- Possibilité d’avoir un seul « GNS » pour tous les clusters de l’architecture (dans la version actuelle, en cas d’utilisation de GNS – Global Naming Service – , il y a un processus GNS par cluster)
- La possibilité d’avoir des SCAN listener sur des sous-réseaux publics différents, pour les architectures nécessitant d’accéder aux bases au travers de plusieurs réseaux (applicatif et administration par exemple);
- Intégration IPV6 pour les clients (mais le réseau d’interconnexion reste en IPV4);
- Pendant l’installation, il ne sera plus nécessaire d’ouvrir un terminal en tant que root sur tous les nœuds (ce qui peut être vite fastidieux quand le nombre de machines augmentent) grâce à l’intégration du mode “sudo” avec l’utilisateur de l’installation.
Beaucoup de petites choses, qui promettent des challenges intéressants, il est dommage de ne pas avoir eut de vrai démonstration. Oracle a bien préparé un cluster de 86 nœuds (installer en 1 heure avec le déploiement de template sur Oracle VM) mais il n’est pas très solide et lors de la tentative faite avec un ingénieur sur le stand des démonstrations , rien ne fonctionnait correctement. Revenir à quelque chose de plus standard leur aurait permis de démontrer les nouvelles techniques plus facilement.
Comme vous l’avez peut être compris, j’ai ensuite passé le reste de mon temps dans le temple des démonstration, ou en fait chaque équipe vous présente ses nouveautés ou ses fonctionnalités (il y en a beaucoup qui étaient présentes en 11GR2), il y a en réalité peu de vrai démonstrations. j’ai retenu quelques infos intéressantes à partager avec vous avant de les étudier plus en détail :
- EM 12c , l’infrastructure des incidents permet de regrouper toute une série d’alertes en un seul élément pertinent (un incident) ce qui évite d’ ‘être débordé par trop d’information et d’avoir des dashboard pertinent à suivre. Les connecteurs vers d’autres systèmes de supervision comme Open View ou Patrol sont présents , il n’y a aucun code à créer pour les faire fonctionner , uniquement du déclaratif;
- Il existe un produit nommé GDS pour faire du multiplexage de listener et maintenir la connexion au service dans les environnements hautement disponible; La session de présentation se déroulera demain et je vous en dirais plus en suite;
- Golden Gate 11GR2 possède maintenant un plugin qui s’intègre à EM12c , plus besoin d’avoir la console d’administration spécifique. L’intégration avec la couche clusterware est faite et la bascule des processus de capture d’un nœud vers l’autre est maintenant gérée;
- Le déploiement des template RAC sur environnement Oracle VM est maintenant facilité par l’apparition de l’outil deploycluster.
La plupart de nouveautés 12c étaient présentées : Plugin Database, cartographie de l’activité pour la compression, Real Time Database Monitoring, Data collection (filtrage des données) etc.. je préfère regarder plus en détail ce qu’il en est avant de vous faire un retour plus circonstancié.
C’est déjà presque la fin de cette semaine ici, ce soir c’est le grand concert organisé par Oracle sur “Treasure Island” pour remercier ses clients et partenaires, un évènement gigantesque en terme d’organisation avec le transfert en bus de tous les invités, un buffet pour 40000 personnes une scène grandiose, comme disent nos amis américain “amazing” .
Peu de session demain, c’est le départ et le retour pour de nombreux participants comme ceux de l’équipe Easyteam et de nos clients français, je reste encore pour profiter de quelques sessions techniques, le dernier article est pour demain.
A bientôt.
1 réflexion sur “OOW-2012 Wednesday”
Ping : La version Oracle Database 12C toujours dans les nuages | EASYTEAM LE BLOG
Les commentaires sont fermés.