Après la session de Larry Ellison hier au Moscone center north, ici à San Fransisco, qui en 50 minutes chrono, nous a délivré ses 4 vérités de l’année oraclienne, c’est au tour de ses lieutenants de nous faire leur présentation.
Même lieu, même foule, 8h00 du matin et c’est d’abord le marketing avec Judith Sim qui fait un tour de toutes les animations et personnalités qui seront sur les lieux cette semaine, puis s’avance Mark Hurd, le président, qui après quelques plaisanteries sur le café, qu’ il n’a pas le droit de prendre sur scène et qu’il va donc chercher dans la salle, reprend avec dynamisme la stratégie générale de la compagnie et le fameux stack Oracle où tous les niveaux sont présents, de l ‘infrastructure aux applications. Ce qui simplifie la gestion de tout le système. Et qui pour lui répond complètement au problème numéro un dans les services informatiques : de plus en plus d’objectifs et de projets et de moins en moins de moyens.
- Mise à disposition d’applications performantes et modulaires au travers du cloud Oracle et du cloud Private;
- Offre complète de tous les services (saas, paas, iaas);
- Intégration complète avec le matériel;
- Nouvelle database machine Exadata X3, 100x plus performante;
- Réduction du volume des données, avec une compression d’un facteur de 10 à 15;
- Utilisation massive de la mémoire avec 26 To disponible;
- Un support platinium garantissant un temps de réponse de 15 minutes.
Puis voici Juan Loiza, sénior vice président qui va nous donner des détails sur la configuration de cette nouvelle géneration d’Exadata, le model X3 dont voici quelques caractéristiques :
- processeur nouvelle génération à de 2 à 8 sockets, Intel Xeon E5-2690
- 2 à 4To de Dram (full database machine)
- 22To de flash cache
- Écriture optimisée , permettant d’obtenir jusqu’à 1 million d’écritures par seconde (optimisation du logiciel exadata storage disponible aussi pour les versions X2)
Le détail complet se trouve ici
Belle évolution qui permet d’utiliser cette machine comme la fondation du cloud Oracle.
Enfin, dernier orateur que nous attendions avec impatience, Andrew Mendelsohn pour la base de données 12c, version qu’ Oracle annonce avec précaution pour l’année 2013 sans plus de précisions :
- Introduction de la notion de base container dans laquelle on va pouvoir insérer une, mais surtout plusieurs bases de type « pluggable », l’idée maîtresse est la consolidation, et ne conserver sur un serveur qu’une seule instance de base de données pour optimiser les ressources. On obtient ainsi jusqu’à 6x moins de CPU utilisée et une scalabilité 5x plus élevée, c’est la démonstration que nous voyons en vidéo, le tout en 3 clics depuis EM12C, impressionnant !
- Ceci permet une simplification des mises à jour : une fois la base container patchée, toutes les bases « pluggées » le sont aussi. Si ce n’est pas ce que l’on souhaite, on créé une nouvelle base container dans la nouvelle version et on déplug puis replug les bases de l’ancien container vers le nouveau au rythme des validations;
- la sauvegarde du container est globale, elle contient l’ensemble de toutes les bases, par contre la restauration peut se faire au niveau d’une base pluggée.
- Simplification de la configuration Dataguard puisqu’il n’y aura qu’une seule base de secours correspondant à la totalité du container.
- Une fonctionnalité de clonage d’une base pluggée existe, ce qui facilitera les duplications d’environnements pour le dev et les tests;
- Chaque base possède son propre environnement sécurisé et reste fonctionnellement complètement indépendante les unes des autres.
- Pour faciliter la compression des données, il existe une cartographie de l’activité des données dans les tables, ainsi suivant le profil (lecture seule, rarement mis à jour ou souvent mis à jour) on pourra appliquer une politique de compression différente.
- Au niveau sécurité , il sera possible de réaliser du datamasking à la volée , suivant le profil de l’utilisateur celui-ci verra ou non les données sensibles qui seront définies.
- Dernière fonctionnalité présentée : pour faciliter la consolidation et diminuer les risques, dbreplay (module de Real Application Testing) prend en compte les bases de type pluggable, des captures correspondant à plusieurs databases pourront être rejouées sur ces bases lorsqu’elles font partie d’un container.
Ce n’est qu’une partie des nouveautés introduite dans cette version 12c mais ce fut la fin de cette keynote du lundi, la suite de la journée sera bien remplie, mais cela est une autre histoire…
3 réflexions sur “OOW-2012 Monday”
Proof reading required !
Done !
Ah c’est beaucoup plus mieux, juste quelques images pour égayer et ce sera top 🙂
Les commentaires sont fermés.