Sauvegarde immuable

Reprendre le contrôle face au chaos

Il y a un détail qui rend les attaques par ransomware particulièrement redoutables : ce n’est plus seulement votre production qui est prise en otage, ce sont aussi vos sauvegardes. Pendant que vous croyez avoir de quoi restaurer, le code malveillant s’infiltre dans vos environnements de backup, corrompt vos snapshots, efface vos points de reprise ou les rend inutilisables.

Le moment venu, vous réalisez que votre dernier filet de sécurité ne tient plus. La restauration devient un casse-tête, les délais explosent, la pression monte. Et la direction vous demande : « On a bien un plan de reprise, non ? »

Une réponse structurelle : la sauvegarde immuable

Pour répondre à ces menaces de plus en plus sophistiquées, la simple duplication des données ne suffit plus. Ce qu’il faut, c’est une capacité de restauration hors de portée des attaques. La sauvegarde immuable repose sur un principe clair : une fois qu’un fichier est sauvegardé, il ne peut plus être modifié, ni supprimé, avant une date définie.

Ce verrou est appliqué de manière logicielle (par les solutions de sauvegarde) et/ou matérielle (stockage WORM, cloud compatible). Il rend toute tentative d’altération impossible — même de l’intérieur. Pour le DSI, c’est une ligne de défense décisive.

Et ce n’est pas qu’un sujet cyber. L’immuabilité change aussi la posture : vous n’êtes plus dans la réaction, vous êtes dans l’anticipation.

Confiance retrouvée, performance conservée

Avec des sauvegardes immuables, vous ne vous demandez plus si vous pouvez restaurer, mais à quelle vitesse vous pouvez le faire. Les points de reprise sont fiables, isolés et documentés. Vous réduisez significativement vos RTO. Vous répondez aussi aux exigences de plus en plus strictes des régulateurs (RGPD, LPM, DORA…).

C’est aussi un gain de confiance envers vos équipes : le jour où il faut restaurer, vous êtes prêt. Pas de panique, pas d’hypothèses, juste une mécanique bien huilée.

L’immuabilité : un socle pour la cyber-résilience

Au-delà de la sauvegarde, l’immuabilité peut devenir un composant stratégique de votre architecture de sécurité. Elle s’intègre aux politiques Zero Trust, alimente votre SOC avec des signaux sur les accès non autorisés aux backups, et permet une meilleure rotation et hiérarchisation des données sensibles.

On ne parle plus simplement de copies de secours, mais d’un dispositif de résilience active, aligné avec la criticité métier.


🧠 En résumé : la sauvegarde immuable n’est pas une option technique, c’est une évolution de posture. Pour le CTO ou le DSI, elle représente une opportunité unique de transformer un maillon faible (le backup) en point fort stratégique.

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