Les traitements ODI créent des objets temporaires (tables ou vues notamment) qui sont généralement supprimés aussitôt que les données aient transité vers la cible.
Généralement le développeur choisit de supprimer ces objets temporaires une fois les traitements terminés afin de ne pas surcharger le schéma de travail utilisé pour faire transiter les données. Or parfois on peut se rendre compte que même après avoir été supprimés, ces objets sont toujours présents dans la corbeille de la base de données, ce qui ne libère pas l’espace utilisé par ces objets.
Pour s’assurer que ces objets soient définitivement supprimés, il faut que la purge soit activée lors de la suppression des objets. Pour s’en assurer, il faut se rendre dans la partie « Flux » de l’interface ODI concernée :
Ensuite il faut observer le KM d’Integration (IKM) sur la cible, plus particulièrement au niveau de l’option COMPATIBLE :
Cette option fait référence à la version de la base cible. Selon l’IKM utilisé, la valeur par défaut peut être 9 ou 10. On peut remarquer dans la description de l’option (à droite sur la capture d’écran) que la purge sera activée à partir de la version 10 de la base Oracle.
Concrètement, cela se traduit ensuite directement au niveau des étapes « Drop flow table » du KM d’Integration :
drop table MY_WORK_SCHEMA.I$_MY_TABLE purge
Attention, sur une version de base inférieure à la 10, la purge ne sera pas prise en compte.