Oracle OpenWorld 2014 – Jour 1

L’Oracle OpenWorld 2014 commence traditionnellement par une Keynote de lancement, à laquelle participe Larry Ellison.
Après un rappel sur l’ampleur de l’évènement par la première intervenante, s’ensuit un chapitre assez fourni de la part de la Présidente d’Intel Renee James, sur l’évolution exponentielle des data (dont 27% seraient stockées sur les smartphones). L’avenir est dans le bigData, sur comment exploiter toujours plus de données, de manière instantanée. On s’intéresse aussi à l’intérêt de faire évoluer son infrastructure Cloud privé vers un Cloud hybride via des Architectures « software-defined ».
Quelques annonces hardware dans cette première partie, mais on sent que l’assistance attend l’intervention d’Oracle et de son  charismatique représentant !

Larry se lance alors dans la deuxième partie, avec une présentation un peu longue de la liste très complète d’applications qu’Oracle est aujourd’hui capable de proposer en SaaS. Et d’indiquer qu’Oracle est déjà un acteur du Cloud qui compte. Un catalogue fourni certes, avec quelques nouveautés, mais on attend aussi et surtout Oracle sur le PaaS et pourquoi pas le iaaS, ainsi que son offre Database as a service.
Oracle insiste alors fortement sur le fait qu’ils ont beaucoup travaillé… depuis des années ; une phrase qu’il reprend également à plusieurs reprises pour commenter leur position actuelle sur le marché : « We just get started ».
Considéré comme un nouveau venu, Oracle martèle que toutes ses applications sont éligibles au Cloud, et qu’ils savent aussi ensuite en assurer la pérennité et l’évolution. Et cela grâce au fait notamment que ses plate-formes Cloud sur lesquelles tournent les applications sont elles-mêmes architecturées autour du stack Oracle. Une migration vers le Cloud qui semble aussi simple que cliquer sur un bouton : on nous promet aussi zéro modification de ligne de code. Un retour sur le cloud privé se ferait aussi de manière aussi simple.
Alléchant, mais on attend plus de concret pour pouvoir bien comprendre comment cela fonctionne et quelles en sont les limitations.
 
Oracle annonce aussi sa « Cloud Platform » intégrant la couche Base de données (multitenant, in-memory donc en version 12c), la couche Serveur d’application (Weblogic Java) ainsi que l’ensemble des services permettant de créer une application : Social, Mobile, Analytics et Identity.
D’autres annonces, plus orientées « matériel », viennent également alimenter la keynote : Un nouveau processeur M7, qui embarque des fonctionnalités de protection mémoire,
réputé protéger plus efficacement les applications (« Software in Silicon »). Sécuriser : à 3 reprises, Oracle insiste sur cet aspect qui devient (encore plus ?) inévitable sur le Cloud, et un enjeur majeur pour les Entreprises que de protéger
leurs données. En même temps, le processeur propose 10x de performance sur les requêtes (que d’autres processeurs) en sachant manipuler 3 fois plus de données en mémoire grâce à de la compression « in-line ». Reste à voir les bench !
Une appliance « Zero Data Loss Recovery » est présentée, permettant de sauvegarder (et restaurer) des bases Oracle sans perte de données (c’est marqué sur le produit). On attend du détail aussi sur ce nouveau produit qui en rappelle un autre déjà présenté l’année dernière.
Ensuit, on nous présente FS1 : Une nouvelle baie de stockage hybride (mémoire flash et disques) pouvant monter jusqu’à 3 Peta de données, et qui promet des performances élevées.
L’arrivée aussi d’Exalytics 4×4, machine dédiée aux traitements hyper-rapide de Business Intelligence. Des performances annoncées comme fulgurantes par Larry.
Un avant-goût des sessions techniques qui va permettre tout au long de cette semaine d’en savoir plus.

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